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Notre collègue Julie a escaladé le Kilimandjaro

Julie, collaboratrice d’A.S.Adventure, a gravi le Kilimandjaro. Découvrez comment elle s’est préparée pour atteindre le sommet. Elle partage ses conseils pour la grande aventure sur la plus haute montagne d’Afrique !


Qui est Julie Denisse ?

•    Née en 1992

•    Search Marketing Lead chez A.S.Adventure

•    Aime les voyages et les randonnées


Le Kilimandjaro en bref

•    C’est la plus haute montagne d’Afrique : le pic Uhuru culminant à 5 895 tres. Ce n’est pas un hasard si ce sommet est surnommé le « toit de l’Afrique ».

 

•    Aucune expérience en alpinisme n’est requise. L’ascension du Kilimandjaro peut se faire sans équipement, même si la randonnée n’est pas facile.

 

•    La durée de l’ascension du Kilimandjaro pend de l’itinéraire emprunté, de votre condition physique et de votre capacité à vous acclimater à l’altitude. Elle dure en moyenne de 5 à 9 jours.

 

•    La meilleure riode pour escalader le Kilimandjaro se situe entre janvier et mars ou entre juin et octobre. Il fait humide en mars, avril et novembre : les pentes peuvent alors être très boueuses.

 

•    Vous ne pouvez pas escalader le Kilimandjaro sans guide, même si vous avez de l’expérience. La loi tanzanienne exige qu’au moinsporteurs et un guide vous accompagnent.

 

•    Il existe six itinéraires officiels pour atteindre le sommet.

 

•    « Kilima » signifie « petite montagne » en swahili. « Njaro » est souvent traduit par « éclat » ou « blancheur », en référence au sommet enneigé de la montagne.



L’histoire de Julie : du rêve au sommet

« Lorsque nous avons eu 30 ans, on a cidé, mon compagnon et moi, de faire ensemble les voyages de nos rêves », explique Julie. « J’ai choisi de faire un circuit en van au Canada. Mon ami vait de faire l’ascension du Kilimandjaro. J’étais sceptique au but, car cela me semblait difficile. Mais après avoir fait quelques recherches, j’ai découvert que le Kilimandjaro est le plus accessible des Sept sommets. Pas de montée technique et principalement de la marche – cela m’a donné confiance. »

 

Leur trek de six jours a commencé dans la bonne humeur, avec deux guides, un cuisinier et plusieurs porteurs. « Nous avons é surpris par la taille de l’équipe qui nous attendait », dit Julie en riant. « Mais il fallait tout emporter : le matériel, l’eau et la nourriture. Les porteurs et les guides étaient impressionnants. On n’avait encore jamais vu un tel rythme, même avec de lourds bagages. »

 

Tous les soirs, ils passaient la nuit dans un refuge. « On nous servait de la soupe, un repas principal – généralement un genre de plat mijoté, et nous avons même eu droit à du poulet avec des frites – et des fruits. » Un guide mesurait quotidiennement le rythme cardiaque et la saturation pour s’assurer qu’on ne souffrait pas du mal des montagnes et qu’on pouvait poursuivre l’ascension à plus haute altitude. « Notre santé était donc étroitement surveillée. »


« En arrivant au sommet, nous étions épuisés, mais aussi extrêmement fiers. »

Julie


« L’évolution de l’environnement est très frappante », raconte Julie. « Nous avons commencé en bas, dans la jungle verdoyante, à une température de 25 degrés. Le sentier nous a ensuite fait passer par des rochers et du sable. Arrivés au sommet, il y avait de la neige, de la glace et à -20 degrés ! C’est assez particulier de découvrir ces différentes zones de végétation et de climats. »

 

Le moment le plus difficile ? Lors de la nuit jusqu’au sommet. À 23 heures, ils ont entamé la dernière étape de leur randonnée à 4 700 tres d’altitude. « J’étais fatiguée, j’avais du mal à manger et je souffrais de maux de tête. Heureusement, les symptômes du mal des montagnes sont restés gers et on a pu poursuivre notre route. Sur les conseils de nos guides, nous sommes partis dans l’obscurité. Car en journée, on voit la distance qu’il reste à parcourir et cela rend l’ascension plus difficile sur le plan mental. »

 

Julie a bien remarqué que plus on monte, plus l’air se raréfie. « Pendant la nuit jusqu’au sommet, j’étais essoufflée même sur les tronçons plats, alors que nous marchions très lentement. C’est fou ! »

 

Après une montée difficile, ils ont vu le soleil se lever à Gilman’s Point. « C’était magique. À 7 h 30, nous étions au sommet : au pic Uhuru. La vue est phénoménale ! Mais comme il faisait -20°C, nous n’avons pas pu nous arrêter longtemps pour en profiter. Nous étions épuisés, mais aussi extrêmement fiers. »

 

La descente fut tout aussi difficile. « Nous avons marché dans du sable meuble en raison de la fonte des neiges. Je me suis rapidement sentie mieux au fur et à mesure de la descente. » À l’arrivée au pied de la montagne, le duo a reçu un certificat attestant de son exploit. Autre souvenir concret de leur aventure : une petite pierre ramenée du Kilimandjaro. Ils lui ont servé une place de choix à la maison.

 

Outre le fait d’atteindre le sommet, il y a eu quelque chose d’autre d’inoubliable : « J’ai adoré être complètement déconnectée pendant six jours. On était immergés dans la nature, vivant pleinement l’instant présent. C’est rare de nos jours. Et pour moi, c’était peut-être encore mieux que d’atteindre le sommet », dit-elle en riant.


6 itinéraires pour atteindre le sommet du Kilimandjaro

Route Machame

Itinéraire le plus populaire, avec des chemins qui montent progressivement et de beaux paysages.

Route Lemosho

Route plus tranquille et pittoresque, qui laisse plus de temps pour l’acclimatation.

Circuit nord

Itinéraire le plus long, idéal pour éviter le mal des montagnes et monter progressivement.

Route Rongai

Seule voie d’accès par le nord. L’itinéraire le plus calme et aussi le plus sec.

Route Marangu

Seul itinéraire avec des refuges. Plus confortable, mais plus fréquenté.

Route Umbwe

Itinéraire le plus court et le plus raide. Convient aux grimpeurs expérimentés qui ont une excellente condition physique.



Les étapes de la route Marangu

Julie a gravi le sommet en empruntant la route Marangu : « parce que c’est la seule qui dispose de refuges pour passer la nuit ».

 

•    Jour 1 : départ de la Marangu gate et ascension jusqu’à 2 700 mètres.

 

•    Jour 2 : ascension jusqu’à 3 700 mètres.

 

•    Jour 3 : acclimatation et randonnée d’une journée, ascension d’un tronçon et descente.

 

•    Jour 4 : ascension jusqu’à 4 700 mètres, ensuite quelques heures de repos pour reprendre la route de nuit.

 

•    Jour 5 : ascension finale de nuit jusqu’au sommet (5 895 mètres), ensuite retour à 3 700 mètres.

 

•    Jour 6 : descente jusqu’à la Marangu gate, soit 21 kilomètres au total.



La préparation physique et pratique

Julie a déjà fait des randonnées en montagne, dans les Dolomites et en Autricheelle a parcouru pas mal de tres de dénivelé. « Mais marcherjours d’affilée, c’était nouveau pour moi. Heureusement, c’était plus accessible que ce que j’imaginais. Le Kilimandjaro n’est pas une montagne qui se prête à l’escalade, mais à la randonnée. Pour s’y préparer au mieux, il faut marcher, et de préférence en parcourant des tres de dénivelé. Quelques mois avant le part, je suis également allée courir plus souvent pour améliorer encore un peu ma condition physique. »

 

Julie a confié l’organisation de tout le voyage à Tanzania Specialist. « Avant de partir, nous avons eu un appel vidéo pour passer en revue le planning et la liste des bagages. J’étais ainsi sereine et confiante. J’aime être bien préparée. » Il est possible de faire l’ascension en groupe, mais Julie et son compagnon ont opté pour une formule privée. « Nous pouvions donc avancer à notre rythme et je ne devais pas m’inquiéter de retarder le groupe. » Dans les refuges, ils ont rencontré d’autres touristes. « C’était toujours les mêmes personnes, et on se soutenait mutuellement. Après l’ascension, nous avions tous le sentiment 'we made it'. »


Conseil : superposez les couches pour rester au chaud

Le Kilimandjaro vous fait traverser différentes zones climatiques, de la jungle aux sommets enneigés. « Quand je suis partie d’en bas, je portais un legging léger de randonnée et un t-shirt. Au fur et à mesure de notre ascension, j’ai ajouté des couches : des sous-vêtements thermiques, un polaire, une doudoune et une veste imperméable. En arrivant au sommet, on portait à peu près tous les vêtements que nous avions emportés. Mon conseil en or ? La laine mérinos ! Elle tient chaud, elle est légère et elle ne sent pas la transpiration, même après plusieurs jours de randonnée ! »

Découvrez le système des trois couches

Quoi emporter au Kilimandjaro ? Les incontournables de Julie

•    Un sac de couchage : « pour les nuits froides dans les refuges de montagne. »

 

•    Des tons de randonnée : « Nous les avons utilisés dans la dernière montée et ils sont très utiles lors de la descente. »

 

•    Des chaussures de randonnée : « hautes chaussures de catégorie B, robustes et confortables qui soutiennent mieux les chevilles. »

 

•    Des chaussettes de randonnée : « Je n’ai pas eu d’ampoules grâce à mes chaussettes en laine rinos. »

 

•    Des couches de vêtements : « des sous-vêtements thermiques aux t-shirts en laine rinos, en passant par un polaire et une doudoune. »

 

•    Une tenue confortable : « À porter dans le refuge après la randonnée. C’est également un plaisir d’enfiler des chaussettes propres à l’arrivée ! »

 

•    Une trousse de secours et des médicaments : « Nous avons pris des médicaments préventifs contre le mal des montagnes, sur recommandation de l’Institut de decine tropicale. »

 

•    Des lingettes humides : « pratiques pour vous rafraîchir au refuge le plus haut, car il n’y a pas d’eau courante à cet endroit. »

 

•    Une lampe frontale : « indispensable lors de la randonnée nocturne vers le sommet. »

 

•    Une balle de tennis : « compacte et idéale pour masser les muscles après une longue journée de marche. »



5 conseils pour les aventuriers qui voudraient gravir le Kilimandjaro

•    Pole pole! : « Cette phrase que les guides pètent régulièrement tout au long du parcours signifie 'prenez votre temps'. Ce n’est pas une question de vitesse, mais de persévérance jusqu’au sommet. »

 

•    Préparez-vous bien : « Renseignez-vous, améliorez votre condition physique et demandez conseil à des randonneurs expérimentés. »

 

•    Écoutez votre corps : « Reconnaissez les signes du mal des montagnes et prenez le temps de vous acclimater. »

 

•    Buvez suffisamment d’eau : « Pendant la randonnée, il est important de boire beaucoup d’eau (maji en swahili). Nous transportions environlitres d’eau par jour. »

 

•    Profitez de l’instant présent : « Ce que j’ai préféré lors de ce voyage ? La déconnexion totale et le cadre naturel ! »


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