« Depuis, j’ai le virus de la marche. »
Sarah
« En réalité, je ne suis pas vraiment une marcheuse. Pourtant, j’ai décidé de participer au Brussels 60, en préparation de mon objectif ultime : le Marathon des Sables en Jordanie. En plus de courir, je devais aussi marcher beaucoup pour entraîner d’autres groupes musculaires. Le Brussels 60 s’intégrait donc parfaitement dans mon programme d’entraînement. Dans les semaines le précédant, j’ai fait des randonnées de 21, 32 et 42 km, mais j’étais toujours stressée par la distance. »
« Mes collègues et moi en avons fait une activité d’équipe. Nous avons commencé ensemble, mais chacun y a été à son propre rythme. J’ai combiné la marche et la course dans les descentes. Avec un collègue et un ami, j’ai atteint une vitesse moyenne de 6,5 km/h. Nous avons terminé parmi les premiers. »
« Les parcs et les espaces naturels étaient magnifiques, surtout au lever du soleil ! Le départ à l’Atomium illuminé a été un moment magique. Et la forêt de Soignes a été ma partie préférée – les changements d’altitude ont rendu la marche stimulante. »
« Les postes de ravitaillement étaient bien organisés et l’ambiance était conviviale. Je croisais des gens et j’échangeais avec eux. L’itinéraire était essentiellement vert, mais à certains moments, nous devions traverser des carrefours très fréquentés. Cela cassait un peu mon rythme. »
« J’ai fait le parcours complet avec une collègue et une amie. À un moment, le mari de ma collègue a marché avec nous, avec leur fils à vélo, ce qui nous a énormément motivés. Seul bémol ? En cours de route, le parcours s’est avéré faire 61 km au lieu de 60. Ce kilomètre supplémentaire a pesé lourd au niveau du mental, mais heureusement, l’arrivée à l’Atomium a compensé. Entre-temps, j’ai attrapé le virus de la marche : avant, je considérais la marche comme une corvée, mais maintenant je la vois comme un défi amusant. »
« Le parcours varié m’a surpris, il était plus vert que ce à quoi je m’attendais. »
Olivier
« La marche est ma seconde nature. Chaque mois, je pars avec des amis pour des randonnées de 25 à 35 km. J’ai pensé que le Brussels 60 était un défi amusant et réalisable, et qu’il me permettait d’explorer Bruxelles. C’est une ville que je ne connaissais pas encore bien. »
« Même si j’en avais l’intention, je ne me suis pas vraiment préparé. J’ai donc fait confiance à mes jambes, qui ont l’habitude de marcher. Je me suis dit : je vais le faire. Même si je dois admettre que cela aurait été un peu plus confortable si je m’étais préparé. »
« Le parcours varié m’a surpris, il était plus vert que ce à quoi je m’attendais ! Il nous a conduits de parc en parc, à travers la forêt de Soignes, le long d’une ancienne voie ferrée et dans des quartiers ayant un intérêt architectural. Le départ matinal à l’Atomium, quand il faisait encore sombre, m’a impressionné, tout comme la lumière féerique du soleil levant dans la forêt de Soignes. C’est vraiment le moment que j’ai préféré : le soleil traversant le feuillage. C’était magique. »
« Pour suivre mon propre rythme, j’ai surtout marché seul. J’ai profité du silence. Au travail et avec ma famille, je suis souvent dans le feu de l’action. Ce silence faisait du bien. »
« Vers la fin, j’ai eu quelques inconforts physiques. Mon talon et mon dos me faisaient mal. De plus, le parcours s’est avéré plus long d’un kilomètre que prévu ! Sur le moment, cela m’a fait l’effet d’un électrochoc. Mais écouter un peu de musique – et, de façon assez ironique, la chanson Walking Backwards – m’a donné un regain d’énergie pour continuer. »
« Aux postes de ravitaillement, je ne faisais pas de longues pauses. Si je m’asseyais, j’avais du mal à repartir. J’ai donc continué à marcher. J’avais aussi quelques en-cas dans mon sac à dos : des Clif bars, du beef jerky et du chocolat noir. Le chocolat est un vrai régal sur la route ! »
« C’était amusant et surprenant de voir Bruxelles sous un angle différent. L’événement était très bien organisé et l’ambiance chaleureuse. J’espère que la prochaine édition aura lieu dans une autre ville, car j’apprécie découvrir de nouveaux endroits. »
« Plus nous marchions, plus c’était beau. »
Yahti
Pour Yahti, Lies, Nina et Julie, le Brussels 60 était l’occasion de se mettre en mouvement avec des collègues et de profiter de l’environnement verdoyant de Bruxelles. La boucle de 20 km offrait un défi accessible à tous.
« L’idée de découvrir un nouvel événement entre collègues m’a immédiatement attirée », explique Yahti. « Nous étions un groupe de huit personnes et c’était très agréable de marcher ensemble. J’ai vécu le parcours comme une ascension – au sens figuré : plus nous marchions, plus c’était beau. » Nina est d’accord : « Le cadre verdoyant m’a surprise : des étendues urbaines, nous nous sommes rapidement retrouvés dans des forêts et des parcs. » Elles étaient impressionnées par le départ et l’arrivée à l’Atomium. « Quand j’ai vu l’Atomium se profiler au loin à la fin du parcours, j’ai su que la ligne d’arrivée était proche », explique Lies.
« L’ambiance chouette a rendu la marche vraiment agréable. Oui, même les 20 km ! »
Lies
Pour Lies, l’aspect social était l’un des points forts de la journée. « Nous avons bavardé sans relâche et les kilomètres ont filé à toute allure. La marche était plus une activité amusante qu’un véritable défi, même pour quelqu’un comme moi, qui suis moins sportive », explique-t-elle en riant. « Nous avions aussi un appareil photo jetable et nous avons cherché de beaux décors le long de la route. Cela nous donnait une mission supplémentaire pendant la marche. Honnêtement, je suis une "marcheuse par obligation" : si je ne le fais pas, je ne bouge pas assez. Mais l’ambiance chouette a rendu la marche vraiment agréable. Oui, même les 20 kilomètres ! »
La météo a joué un rôle important. Yahti : « Le ciel bleu acier et le soleil donnaient l’impression d’être en été. » Pour Nina, le bon ravitaillement a fait la différence : « Boisson sportive, eau, gaufres, soupe… le choix était varié. La frangipane, en particulier, était délicieuse ! » L’enthousiasme du groupe a également aidé : « Quand la fatigue se faisait sentir, nous nous encouragions mutuellement en disant "Allez, on y est presque !" ».
Pour Julie, le Brussels 60 avait une utilité supplémentaire : c’était l’occasion rêvée de bien roder ses chaussures de randonnée avant son ascension du Kilimandjaro prévue un mois plus tard. Même si le Brussels 60 comptait peu d’altimètres, elle trouvait que c’était un bon exercice. « C’était la bonne occasion de tester mes chaussures et mes chaussettes. Lors de mes précédentes randonnées, j’avais eu des ampoules, mais cette marche m’a fait découvrir que les chaussettes en laine mérinos étaient le meilleur choix pour moi. »
En marchant, Lies s’est rendu compte qu’elle n’avait pas fait les meilleurs choix de vêtements et de chaussures. « La randonnée n’a donc pas toujours été confortable. Pourtant, après coup, j’étais fière de l’avoir fait. Et une semaine plus tard, je me suis entendue dire que la prochaine fois j’aurai les bonnes chaussures de randonnée et les bons vêtements. C’est cool de me surprendre à dire ça ! »
« La marche est un effort parfois sous-estimé, mais tellement gratifiant », conclut Yahti. « L’année prochaine, je ferai les 60 km. Avec un peu de préparation, je devrais y arriver ! »
Une bonne préparation ne sert pas à grand-chose si l’on ne dispose pas de l’équipement adapté. Voici les articles essentiels pour le Brussels 60 :
- La réussite de votre randonnée dépendra de votre choix de chaussures de randonnée. Les chaussettes de randonnée, comme les chaussettes de Smartwool, et l’utilisation de tape de sport peuvent également faire la différence entre atteindre la ligne d’arrivée et abandonner à mi-chemin à cause d’une ampoule. Les chaussettes de randonnée en laine mérinos ou en mélange de polyester évacuent l’excès d’humidité et évitent les frottements. Emportez plusieurs paires avec vous, afin de pouvoir en changer en cours de route et de pouvoir continuer à avoir les pieds secs.
- Optez pour des vêtements de randonnée qui ne serrent pas et ne frottent pas sur votre peau. Et qui sèchent rapidement. À cet égard, le coton est à proscrire : il retient l’humidité, ce qui ralentit le séchage et peut vous donner froid. Optez plutôt pour des vêtements à séchage rapide en bambou, en tencel ou en polyester. Utilisez le système des trois couches de façon à pouvoir ajouter ou retirer des vêtements en cours de route. Préparez-vous pour la pluie avec une veste de randonnée imperméable. Nous sommes tout de même en Belgique.
- Une longue journée de randonnée fait brûler des calories. Évitez de faire un malaise en maintenant votre niveau d’énergie grâce aux aliments sportifs. Vous recevrez des collations aux postes de ravitaillement, mais c’est aussi une bonne idée d’apporter vos propres collations au cas où.
- Apportez un petit sac à dos à la journée. Vous pourrez y ranger une gourde ou même un système d’hydratation : vous pouvez ainsi boire par un tuyau, ce qui vous évitera de vous arrêter constamment pour sortir votre gourde. L’hydratation est essentielle lors d’une longue randonnée d’une journée.
- Les bâtons de randonnée offrent un soutien non négligeable tout au long du chemin, donnent du rythme – ce qui n’est pas négligeable sur une telle distance ! – et soulagent les genoux et les chevilles. Vous n’avez pas envie d’investir pour un événement ? Louez vos bâtons de randonnée à partir de 4 € par jour.