Comment survivre à la Hagelandse 101 ?

« L’année dernière, j’ai voulu participer à la Dodentocht, mais pour des raisons médicales, ce projet est tombé à l’eau. J’ai donc opté pour la Hagelandse 101. Et j’en suis très heureux, car le parcours est magnifique et plus vallonné que la Dodentocht. De plus, la randonnée est plus tranquille et l’atmosphère détendue. »

« J’ai toujours fait beaucoup de sport et je fais de la randonnée depuis trois ans. Je suis un lève-tôt : je suis debout à 5 h. Plusieurs fois par semaine, je fais une marche rapide le matin, généralement jusqu’à 7 h. Cela me permet de me détendre et de commencer la journée l’esprit léger. De plus, cela s’est avéré l’entraînement idéal pour la Hagelandse 101. »

« À l’approche de la date, j’ai également commencé à marcher de longues distances le week-end, jusqu’à 25 km. J’ai parcouru une fois 40 km et une fois 50 km. Tout s’est bien passé, j’étais donc confiant. Je n’ai pas souffert d’ampoules, mais je suis rentré à la maison avec les orteils bleus une fois. » 

« Cela s’est passé beaucoup mieux que je ne l’avais imaginé ! Le parcours est magnifique. Nous avons traversé des champs, des forêts, des rivières et des villages. Les dénivelés ont rendu le parcours fatigant, mais très amusant. »

« J’ai fait la randonnée tout seul parce que je voulais suivre mon propre rythme. J’ai gardé ma montre de sport pour savoir à quelle vitesse j’allais. Je discutais régulièrement avec d’autres marcheurs. Au fil du temps, chacun trouve son rythme, et on finit par croiser toujours les mêmes visages. Écouter de la musique m’a aidé à remettre de l’ordre dans mes idées et à avancer. »

« Je n’ai jamais regardé la distance totale qu’il me restait à parcourir, mais j’ai divisé le parcours en petites sections en fonction des postes de ravitaillement. Il y en avait un environ tous les 8 à 10 km. C’était plus facile à gérer ainsi. Je voulais atteindre la ligne d’arrivée en moins de 20 h et j’ai réussi : j’ai franchi la ligne après 19 h 58. C’est très relaxant de marcher aussi longtemps, je suis arrivée complètement zen. »

« Lorsque le soleil s’est levé, à mi-chemin du parcours, et que je marchais seul sur une colline, surplombant la vallée. Le fait de voir le soleil se lever m’a donné un énorme regain d’énergie. »

« Je n’ai pas vraiment eu de moments difficiles… J’ai souffert d’ampoules – c’est inévitable – et je m’arrêtais à chaque fois pour les soigner. En tout, j’ai perdu environ 40 minutes à soigner mes pieds. Mais quand je reprenais la marche, ce n’était pas si mal. Vers minuit, j’ai senti mes paupières s’alourdir. Heureusement, j’ai atteint le poste de ravitaillement suivant au bout d’une demi-heure et cette fatigue s’est dissipée. »

« Je suis ravi d’avoir participé ! Je voulais parcourir cette distance une fois dans ma vie. Mais bien sûr, lorsqu’un ami m’a dit quelques jours plus tard qu’il aimerait faire la même chose, j’ai tout de suite eu envie de retenter l’expérience avec lui… »

« J’aime énormément la nature. Vivre simplement et retourner aux sources. Cela me permet de booster ma santé physique et mentale. Ma soif d’aventure fait face à un obstacle : je souffre de polyarthrite rhumatoïde et de fibromyalgie. Ce que j’aimerais pouvoir faire se heurte donc souvent à ce que je peux faire dans la réalité. Cela ne m’empêche pas de mettre mon corps au défi, mais de manière adaptée : c’est pourquoi j’ai choisi de marcher la Hagelandse, optant pour les 55 km plutôt que les 101. »

« Pendant les vacances d’été, j’ai fait un trek près de Chimay et j’ai participé à une aventure en packraft au Luxembourg. Ces expériences de randonnée ont certainement porté leurs fruits. De plus, je promène mon chien chaque jour et, avant la Hagelandse, j’ai fait quelques promenades d’environ 20 km. Enfin, lors d’une journée de travail au magasin, je fais environ 12 000 pas. »

« Mieux que je ne l’espérais ! J’ai commencé les 55 km le matin avec un collègue. J’ai apprécié de vivre cette expérience à deux. Notre rythme de marche était similaire, nous avons beaucoup ri en chemin et nous nous sommes encouragés mutuellement lors des moments un peu plus difficiles. »

« Nous sommes partis à 8 h du matin et sommes arrivés à la ligne d’arrivée à 21 h. Nous avons bien pris notre temps. Nous avons trouvé les pauses aux postes d’avitaillement un peu trop agréables, ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps. On peut boire un verre, s’asseoir un moment avec de la musique en fond sonore. À un moment donné, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait surtout des supporters assis à ces tables et que les participants passaient plus rapidement. Nous nous sommes alors empressés de continuer notre chemin aussi (rires) ! »

« La Hagelandse est très bien organisée : le parcours est clairement balisé et le ravitaillement en cours de route est optimal. L’ambiance était conviviale et le parcours est magnifique. »

« J’ai beaucoup aimé le fait que l’itinéraire se déroule principalement sur des chemins de terre, à travers des prairies et des forêts. La région est vallonnée, ce qui nous a permis d’admirer régulièrement des vues magnifiques tout au long du chemin. Marcher sur des chemins sinueux me donne un sentiment de liberté et d’aventure : j’adore ! C’était aussi agréable de voir d’autres personnes marcher. Nous partagions tous le même objectif, ce qui a créé une véritable atmosphère de connexion. »

« Après environ 25-30 km, j’ai vraiment commencé à ressentir des douleurs. À plusieurs reprises, nous nous sommes demandé ce que nous faisions. Mais même à ces moments-là, nous parvenions encore à rire. Et je n’ai pratiquement pas eu d’ampoules, grâce à la laine anti-pression Wandewol confortable que j’avais mise entre mes orteils. J’en suis très satisfaite ! » 

« De grands sourires et beaucoup de satisfaction ! Je suis fière d’avoir franchi la ligne d’arrivée et que tout se soit aussi bien passé. En route pour la prochaine aventure ! »

1.     Allez marcher. « La marche est à la portée de tous et elle est bénéfique pour le corps et l’esprit. Elle n’a que des effets positifs. »

2.     Rodez bien vos chaussures de randonnée. Comme je savais qu’il ne pleuvrait pas, je n’ai pas eu besoin de porter des chaussures imperméables. J’ai donc opté pour des chaussures parfaitement respirantes afin que mes pieds restent au sec, ce qui permet d’éviter les ampoules. Si de la pluie avait été annoncée, j’aurais porté des chaussures de randonnée avec membrane Gore-Tex basses.

3.     Entraînez-vous aux dénivelés. « Ainsi, vous saurez à l’avance comment vos jambes et vos genoux y réagissent. »

4.     Divisez l’itinéraire en plus petites étapes. « Tenez compte des postes de ravitaillement et fractionnez votre marche en plus petites étapes. Ça fait une sacrée différence mentalement ! »

5.     Changez de chaussettes. « À mi-parcours, il y a un point d’échange de bagages. Vous pouvez y faire livrer des vêtements de randonnée, des chaussettes, des chaussures de randonnée ou une brosse à dents. J’y ai changé de chaussettes pour pouvoir repartir les pieds bien au sec. »

6.     N’emportez pas trop de nourriture. « Des collations plus que suffisantes sont distribuées pendant la Hagelandse 101. Ne mettez donc que le strict nécessaire dans votre sac à dos, car vous allez le porter sur toute la distance. »

7.     Portez une montre de sport : « L’accessoire idéal pour garder un œil sur la distance parcourue, votre rythme et le nombre de pas que vous avez déjà faits. Ça motive ! »

•    Veste imperméable : « Je n’en ai pas eu besoin, heureusement, mais en Belgique, c’est plus prudent… »

•    Polaire : « Une polaire fine pour la nuit ne pèse pas lourd et ne prend pratiquement pas de place. »

•    Bâtons de randonnée : « Ils permettent de répartir la charge sur l’ensemble du corps. Une aide précieuse. »

•    Chaussettes de randonnée : « Changez de chaussettes tous les 20 km. C’est indispensable pour éviter les ampoules. »

•    Wandelwol : « Cette laine offre un grand confort et permet d’éviter les ampoules. Un véritable essentiel ! »

•    Gourdes ou CamelBak avec suffisamment d’eau. Des pastilles de boisson sportive à diluer dans l’eau sont aussi bien pratiques.

•    En-cas : « Très pratiques à avoir dans sa poche en cas de coup de mou, même si le ravitaillement prévu est amplement suffisant. »