Les coquilles d’œuf vides sont aussi une précieuse source d’information. L’oiseau a-t-il éclos naturellement ? Dans ce cas, la coquille est cassée bien au milieu et la membrane s’ouvre vers l’extérieur. Si l’œuf a été dévoré par un oiseau plus gros, un renard ou une martre, le bord de la coquille est replié vers l’intérieur.
Vous trouvez une plume dont l’extrémité inférieure de la hampe présente une « cassure ». Il y a de fortes chances qu’elle ait été arrachée à sa victime par un oiseau de proie. Si la pointe de la plume est tranchée nette, il s’agit peut-être de l’œuvre d’un mammifère, comme le renard.
Même la façon dont une pomme de pin ou d’épicéa est rongée vous indique qui s’est régalé des graines qu’elle contient. Les écailles ont été minutieusement grignotées presque jusqu’au sommet ? C’est le travail d’une souris. L’écureuil est aussi friand de pommes de pin, mais il est très brouillon et s’arrête souvent au milieu de son repas. La pomme de pin n’est donc pas grignotée jusqu’au bout. Les marques de grignotage des oiseaux et d’autres animaux sont encore différentes.
Vous trouvez des trucs bizarres qui ressemblent à des crottes sous un arbre ? Il s’agit peut-être des pelotes de réjection d’un hibou. Il en crache environ une par jour. Une pelote de réjection contient les restes indigestes de la proie : os, poils ou plumes. D’autres oiseaux, tels que les mouettes et les buses, produisent également ces boulettes de régurgitation.