La nature est peuplée d’animaux sauvages, souvent trop peureux pour se montrer. Repérez leurs traces et identifiez les habitants de la forêt !
• Si vous trouvez une empreinte de sabot, il y a probablement des chevreuils ou des sangliers dans le coin. Si l’empreinte est plus petite qu’une clé (4,5 cm), il s’agit sans doute du sabot étroit et pointu d’un chevreuil.
• L’empreinte d’un sanglier ne mesure pas plus de 12 cm de long et est plus large que celle d’un cervidé.
• Vous pensez être sur la piste d’un renard ? À moins qu’il s’agisse d’un chien ? L’empreinte de la patte du renard est allongée et les pelotes digitales, ainsi que la pelote plantaire, sont plus éloignées que chez le chien.
En plein hiver, les amphibiens sombrent dans un sommeil profond. Ils se réveillent en février et cherchent instinctivement un endroit approprié pour se reproduire, dans les ruisseaux et les mares. Ils doivent pour cela souvent traverser une rue ou une route, ce qui représente un gros risque puisque de nombreux crapauds et grenouilles encore un peu endormis se font écraser.
C’est la raison pour laquelle Natagora organise le Sauvetage des Batraciens dans toute la Wallonie. Des bénévoles invitent les automobilistes à rouler plus lentement et installent des « barrières à batraciens » pour empêcher les amphibiens de traverser la route. Les barrières guident les crapauds et les grenouilles vers des seaux, qui permettent de les déplacer quotidiennement en toute sécurité.
Vous pouvez vous aussi participer au sauvetage des amphibiens ! Rendez-vous sur le site Internet de Natagora et rejoignez un groupe de bénévoles près de chez vous.
Envie de savoir comment se passe une telle opération de sauvetage ? Sofie et sa fille Nina aiment beaucoup les crapauds et les aident volontiers à traverser.
Êtes-vous capable de reconnaître instantanément les fleurs et autres plantes ? Pour vous aider, vous pouvez vous munir d’un guide ou faire des recherches sur base des photos prises en chemin une fois de retour à la maison. Ou encore installer une application :
• ObsIdentify : cette application gratuite, offerte par Natuurpunt, vous indique en un clic ce que vous avez devant vous. Donnez un coup de main à la nature en sauvegardant vos découvertes sur www.waarnemingen.be.
• Pl@antNet (Apple – Android) : plus de 20 000 espèces sont déjà reconnues par cette application, développée par des scientifiques français.
• Plantsnap (Apple – Android) : si vous voulez aussi apprendre à reconnaître les champignons ou les plantes grasses, Plantsnap pourrait être l’application qu’il vous faut.
La meilleure façon de dire adieu à un hiver long et terne est de partir en quête des plus belles floraisons printanières. En Flandre, le magnifique bois de Hal se pare d’un tapis bleu-mauve, un spectacle populaire bien au-delà de nos frontières. Il ne faut toutefois pas aller bien loin pour admirer un beau tapis de fleurs. Outre les jacinthes sauvages, il y a plein d’autres fleurs précoces à observer dans la forêt. Que diriez-vous d’explorer l’un de ces trésors cachés ce printemps ?
• Au nord de Mons se trouve le bois de Ghlin. Peu le savent, mais cet endroit se couvre lui aussi de jacinthes au printemps.
• Dans le monde enchanté du bois de Silly dans le Hainaut, le sous-bois est couvert de petites clochettes violettes.
• Vous préférez la blancheur de la magnifique anémone des bois ? Les prairies humides de l’Argonne dans le nord de la France valent alors le détour.
Certains ont un don pour reconnaître n’importe quel oiseau au premier gazouillis. Grâce à ces applications, vous pourrez aussi les reconnaître en un clin d’œil.
• Cui-cui ! Chants d’oiseaux : une application payante répertoriant 238 chants d’oiseaux. Chaque son est associé à une image, idéal pour rafraîchir vos connaissances.
• Chants d’oiseaux automatique (Apple – Android) : cette application reconnaît 38 espèces d’oiseaux. Écoutez le chant de 133 oiseaux différents et prenez-vous pour un véritable ornithologue !
• BirdNET (Apple – Android) : cette application Android reconnaît 1 000 espèces d’oiseaux parmi les plus communes en Amérique du Nord et en Europe.
Vous cherchez l’endroit idéal pour vous vider la tête au son du bruissement des arbres et du chant des oiseaux ? En Flandre, certains espaces sont officiellement qualifiés de « zones de silence ». Mais vous trouverez aussi des réserves naturelles qui offrent un habitat idéal à toutes sortes d’oiseaux de l’autre côté de la frontière linguistique. En tant que promeneur, le calme vous est offert en prime. Respectez-le aussi.
Tous les photographes nature sont plus qu’impatients de se rendre dans la Hesbaye, dans le Limbourg, car à tout moment le plus grand spectacle de la région est sur le point de se produire : le bourgeonnement des arbres fruitiers.
De fin mars à début mai, les vergers se parent de rose et de blanc, un spectacle enchanteur, aussi bien pour les yeux que pour le nez. Les cerisiers sont également les premiers à déployer leur splendeur, suivis par les poiriers, puis les pommiers. Si vous souhaitez être aux premières loges de ce phénomène, pensez à garder un œil sur le baromètre.
Envie d’aborder votre promenade dans les bois un peu différemment ?
• Le Parc Forestia, près de Spa, propose des parcours d’escalade et de grimpe pour tous les âges. Aventurier accompli ? Ne manquez pas de tester le Bourdon, une tyrolienne sensationnelle de pas moins de 40 mètres de long (à partir de 6 ans). Vous avez le vertige ? Profitez simplement du magnifique parc animalier.
• La plus grande zone forestière de Flandre porte le nom bien choisi de Bosland. Ce paradis vert près de Lommel comprend un superbe bois récréatif qui stimulera à coup sûr l’imagination de vos petits explorateurs. La piste « Pédalez dans les arbres », perchée à 10 mètres de hauteur, vaut aussi le détour !
• Vous visez encore plus haut ? Rendez-vous alors au Promenoir des Cimes dans le parc naturel des Plaines de l’Escaut : une passerelle suspendue à 16 mètres au-dessus du sol s’y faufile à travers les feuillages des chênes, des frênes et des hêtres.
• Si vous voulez faire une vraie randonnée, parcourez les 104 km de l’Escapardenne Eisleck Trail à travers les Ardennes luxembourgeoises. Pas en une après-midi, bien sûr. Vous pouvez faire ce parcours par étapes et profiter de l’hospitalité luxembourgeoise le soir venu.
Même si elle est interdite en Flandre, la cueillette des champignons est autorisée en Wallonie. Dans les forêts domaniales dépendant de la Région wallonne, vous pouvez cueillir des champignons pour votre consommation personnelle du lever au coucher du soleil. Cela représente un volume de 10 litres ou un seau bien rempli par personne et par jour.
Attention : certains champignons comestibles et vénéneux se ressemblent à s’y méprendre. À défaut des connaissances requises, la cueillette des champignons peut être extrêmement dangereuse. Régalez-vous donc plutôt visuellement et photographiez les spécimens les plus photogéniques, que vous pourrez vous amuser à identifier de retour chez vous.
Si on associe généralement les champignons à l’automne, sachez qu’ils pointent aussi le bout de leur chapeau au printemps. C’est notamment le cas des morilles, des gyromitres ou des mousserons. Tapis sous une épaisse couche d’humus, ils apparaissent à la faveur des températures douces et des pluies.
Pourquoi au printemps ? Parce que la plupart des champignons de printemps décomposent les matières organiques mortes. Alors qu’à l’automne, le champignon peut se nourrir du système racinaire d’un arbre, au printemps, toute l’énergie des arbres est consacrée à la formation des feuilles et des fruits. Le mycélium tire moins de sucres de l’arbre qu’à l’automne et entame une opération de nettoyage pour trouver de la nourriture.
Pour chercher tranquillement les champignons de printemps parmi les feuilles mortes, mettez-vous en route à l’aube ! Programmez votre réveil avant le lever du soleil et baladez-vous parmi les arbres aux aurores. Loin de la foule, vous pourrez savourer la nature en toute tranquillité.
Au Japon, les floraisons printanières donnent le coup d’envoi de la saison des pique-niques. Adoptons cette bonne habitude et emportons notre panier de pique-nique dans ces lieux enchanteurs dès l’apparition des premières fleurs :
• Domaine Solvay à la Hulpe, dans la périphérie de Bruxelles, facilement accessible en bus.
• Bois des Rêves à Ottignies, avec piscine extérieure, aires de pique-nique et zones de barbecue couvertes.
• Domaine de Chevetogne, où vous pouvez pique-niquer au bord de la piscine, de l’aire de jeux ou du parc animalier.
Difficile d’être plus proche de la forêt qu’en passant la nuit dans une cabane perchée dans un arbre. Vous verrez les feuilles des arbres pousser sous vos yeux et peut-être recevrez-vous la visite d’un espiègle écureuil de bon matin. Voici déjà quelques bonnes adresses :
• Les cabanes dans les arbres d’ICI en Ardenne vous invitent à déconnecter dans un calme absolu, loin de l’agitation de la ville. Tout le luxe dont vous avez besoin se trouve dans la nature.
• Profitez de l’environnement vert et boisé de Damme, dans les cabanes perchées de Boomkamp. Vous y jouirez d’une vue imprenable sur la verdure et le pittoresque château.
• Mon Lit dans l’Arbre recèle plein de secrets que vos enfants prendront plaisir à percer. Trouveront-ils la porte d’entrée ? Et que se passera-t-il s’ils tournent cette poignée ? Vous le découvrirez à Martilly.
• L’aventure est au rendez-vous dans les Tree Tents du domaine des Grottes de Han, au milieu d’un parc animalier, sans eau courante ni électricité. Oserez-vous relever le défi ?
Vous avez envie d’un printemps actif ? Vous en avez assez de la marche, du vélo et – bâillement – du jogging ? Testez le plogging ! Le plogging, aussi appelé écojogging, est une contraction de « jogging » et de « plocka » (« ramasser », en suédois). Ce qui signifie faire son jogging dans la nature tout en ramassant des déchets. Cela vous permet d’améliorer votre condition physique tout en contribuant à un monde meilleur. Une initiative bien utile, car on ne peut plus se promener le long de belles routes de campagne ou de forêt sans voir le sol jonché de canettes, de papiers et parfois même de robots de cuisine.
Envie de participer à la résolution du problème ? Pour ramasser chaque déchet, vous devez vous baisser et plier les genoux, ce qui constitue un formidable entraînement pour vos jambes et votre diaphragme. Alors, enfilez vos chaussures de running et n’oubliez pas votre sac poubelle. Bon plogging !