« Le café filtre est la solution la plus facile en ce qui me concerne. Cette méthode est facile à utiliser, la marge d’erreur est beaucoup plus grande – vous ne pouvez donc pas vraiment vous tromper – et le nettoyage est rapide. Vous pouvez également préparer un plus grand volume de café qu’avec, par exemple, une Bialetti ou un percolateur. Ainsi, le plaisir est prolongé, dans ce lieu magnifique, et il est facile de le partager entre amis ou en famille. »
« De toute façon, un bon café commence par un équipement adéquat. Mon installation habituelle est un réchaud à gaz Jetboil ou Primus. Car il est impossible de se passer d’eau chaude. Avec un réchaud à gaz, vous obtenez de l’eau bouillante en deux minutes – laissez-la refroidir pendant 30 secondes et vous aurez une eau à la température parfaite pour votre café. »
« Utilisez de préférence de l’eau en bouteille ou filtrée – un filtre à eau de Katadyne est très pratique, par exemple. Il en existe de différentes tailles et de différents poids, il est donc préférable de les adapter à votre expérience en plein air. Je verse l’eau filtrée dans une gourde Nalgene avec une ouverture large. »
« Après cela, il s’agit de savoir comment vous aimez préparer votre café. Faites des tests ! Les appareils électriques ne sont pas possibles en camping. Je trouve le filtre à café pliable Sea To Summit très pratique. »
« Enfin, il faut que vous puissiez prendre plaisir à boire votre café. Personnellement, j’utilise ma gourde Nalgene comme gobelet. Et lorsque j’emporte mon café, j’utilise une bouteille isotherme Stanley, mais toute bonne bouteille isotherme peut faire l’affaire. Si vous pouvez ajouter du poids supplémentaire, vous pouvez moudre vos grains de café sur place avec un moulin à café Commandante. Mais en randonnée, il est bien sûr plus pratique d’emporter du café prémoulu. »
« Vous voulez vous simplifier la vie tout en étant sûr d’avoir un café frais et de qualité ? Alors, les sachets-filtres de Caffènation sont le compagnon de voyage idéal. Il s’agit d’une version jetable du café à verser qui est légère, portable et facile à utiliser. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un réchaud à gaz, d’un filtre à eau et d’une tasse à café. »
« L’environnement joue indéniablement un rôle. Plus vous voyagez de manière luxueuse, plus vous pouvez emporter d’accessoires. L’altitude a également une incidence : si vous voyagez à haute altitude, votre eau bouillira plus rapidement. Mais vos grains de café vont également dégazer plus rapidement et perdre leur arôme. La qualité de l’eau sera cependant bien meilleure. Plus le café est proche de la source pour ainsi dire, plus il y a de minéraux auxquels il peut adhérer et plus son goût est intense. Cependant, la préparation d’un café en altitude demande un effort supplémentaire. Après une randonnée intense en montée, la vitesse, la légèreté et l’efficacité sont privilégiées. »
« Ici, bien sûr, tout dépend de votre méthode de voyage. Si le volume de votre sac à dos est limité, il est préférable de moudre ou de faire moudre son café à l’avance. Ainsi, vous n’avez pas besoin d’emporter un moulin à main. En plus, les grains de café prennent plus de place. Personnellement, je mets sous vide chaque quantité de café prêt, afin de pouvoir les ouvrir pièce par pièce – un sachet à fermeture zip convient également très bien. C’est la meilleure manière de conserver l’arôme du café. De nos jours, de nombreux paquets de café sont également dotés d’une fermeture pratique et d’une valve d’air, mais ils sont plus lourds. »
« Faites attention au café si vous prenez l’avion. J’emporte toujours mon café dans mon bagage à main. La pression de l’air dans la soute fait disparaître pratiquement tout l’arôme de votre café. Astuce : expliquez à la sécurité ce que vous emportez, vous aurez ainsi moins de problèmes au contrôle des bagages. »
« Le choix du café que l’on apporte ou que l’on achète est personnel. Toutefois, dans la mesure du possible, j’opterais pour un café torréfié en fonction de la méthode d’infusion. Ma préférence va pour une torréfaction filtre, saisonnière et fraîche, qui mise sur le fruité du café. Le café de torréfaction foncée est corsé et est toujours amer en fin de bouche. »
« Si vous ne pouvez pas porter beaucoup de poids, optez pour du sachet-filtre, du café soluble ou encore du café lyophilisé. Il suffit alors de faire chauffer de l’eau et de la verser ou de la mélanger au café. Je trouve que le sachet-filtre est un produit extrêmement agréable, car on profite quand même du moment de l’écoulement et de ses arômes exquis qui l’accompagnent. Le café instantané a vite un goût générique et est plutôt chimique. Un sachet-filtre est fraîchement torréfié et moulu et vous offre exactement la même expérience qu’un café filtre à la maison. Dans le monde des activités de plein air au Japon, cela existe depuis longtemps. Vous pouvez également fabriquer vous-même de tels sachets-filtres chez vous. À condition de disposer du matériel adéquat, bien entendu. »
« Il n’y a pas d’endroit trop fou pour préparer un bon café frais. Où que j’aille, le café m’accompagne. »
Mathias
« J’ai bu une tasse de café à 7 h du matin, à la mi-septembre, aux Chapieux, près de Bourg-St-Maurice (Beaufortain). Il avait plu toute la nuit, le bivouac était à moitié inondé. Le soleil brillait déjà, mais il faisait encore étrangement froid. L’automne approchait, mais dans ce paysage, avec une bonne tasse de café frais fumant... cette journée ne pouvait pas mal se passer.
Personnellement, je l’appelle Hotel Oompaloompa : il n’y a pas d’endroit trop fou pour faire du bon café frais. Où que ma famille et moi allions, le café nous accompagne. C’est ce que j’appelle emporter son travail en vacances... »