L’automne chez vous : 8 conseils pour vivre des aventures en plein air

Pourquoi devrions-nous regretter l’été ? L’automne est la saison idéale pour sortir. Découvrez 8 activités à faire lors de cette belle saison.



Un safari dans le pays

S’il est bien un endroit où vous pouvez partir en safari en Belgique, c’est assurément dans les denses forêts ardennaises. Sangliers, cerfs, renards et blaireaux, castors, loups, chats sauvages et lynx sont autant d’espèces que vous pourrez observer dans les coins les plus sauvages de notre pays. Certains animaux, comme l’insaisissable lynx, sont presque introuvables. Vous pourrez par contre en admirer d’autres moyennant une bonne préparation et un peu de chance.


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Renard (Vulpes vulpes)

•    Quand ? Au crépuscule ou à l’aube

 

•    Où ? Dans toutes les Ardennes, mais surtout dans la région de Saint-Hubert

 

•    Traces. L’empreinte d’un renard ressemble un peu à celle d’un chien, mais les coussinets du milieu sont plus petits et les empreintes des ongles plus profondes. L’empreinte d’un renard est également plus fine. Sur son territoire, le renard laisse souvent ses excréments sur une pierre, une touffe d’herbe ou tout autre élément saillant. En chipotant avec un bâton, vous pourrez apprendre des choses sur son régime alimentaire. Mais ne touchez jamais les excréments à main nue : ils peuvent en effet contenir des œufs de ténia.

 

•    L’astuce du pro. Au crépuscule, éclairez brièvement les champs à la lampe de poche, mais ne vous arrêtez pas à un endroit précis.

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Cerf commun (Cervus elaphus)

•    Quand ? Au crépuscule ou à l’aube

 

•    Où ? En lisière de forêt ou dans les champs, surtout dans les Hautes Fagnes et aux alentours de Houffalize et de La Roche-en-Ardenne. Dans la forêt de Saint-Hubert, il y a des tours de guet pour observer les cerfs.

 

•    Traces. Comment savoir s’il s’agit de l’empreinte d’un cerf, d’un chevreuil ou d’un daim ? Le cerf a un sabot plus rond, un peu plus grand. Il peut atteindre 12 cm de long. Et comme il a de longues pattes, les empreintes sont espacées d’environ 120 cm.

 

•    L’astuce du pro. Les sens du cerf sont très développés. Évitez le parfum ou le tabac et portez des vêtements silencieux. Et surtout, éteignez votre téléphone portable. Un simple bip au moment fatidique ruinerait toutes vos chances.

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Sanglier (Sus scrofa)

•    Quand ? Au crépuscule ou la nuit

 

•    Où ? À la lisière des forêts ou sur les chemins de champ. Partout dans les Ardennes, mais surtout dans les cantons de l’Est, les alentours de Houffalize, les forêts autour de la Semois et celles autour de Martelange, près de la frontière avec le Luxembourg. Les sangliers apprécient les forêts de chênes et de hêtres.

 

•    Traces. Ces animaux aiment fourrager dans la terre. Ils prennent aussi régulièrement un bain de boue avant de se frotter contre un arbre.

 

•    L’astuce du pro. Les sangliers sentent et entendent l’être humain de loin. Attendre tranquillement et patiemment tout près des traces augmentera vos chances. Vous pouvez aussi emmener Obélix, bien sûr.


Observation des castors pour les débutants

Petits yeux de fouine, grandes incisives de rongeurs, pattes palmées et queue plate et écailleuse typique : lorsqu’on a déjà vu un castor, on n’hésite plus un instant. Il vous faudra néanmoins beaucoup de chance, car ces « charpentiers du règne animal » sont principalement actifs la nuit. Cependant, ils s’aventurent parfois prudemment hors de leur hutte à l’aube et au crépuscule. Restez sur vos gardes !

 

•    Rivières, ruisseaux, lacs et étangs bordés d’arbres constituent l’habitat favori du castor, à condition que l’eau ne s’assèche pas complètement en é et ne gèle pas entièrement en hiver. La forêt est leur biotope préféré, mais on les retrouve aussi dans des zones agricoles et même dans les centres-villes.

 

•    Gardez l’œil ouvert et repérez les branches nues, les arbres rongés et les barrages de branches et de terre : ce sont des signes évidents qu’un castor vit dans les parages.

 

•    Notez également les petits tas de boue, de feuilles et de brindilles présentant une odeur forte : ce sont les marquages olfactifs laissés par les castors près de leur territoire, le long des berges et des barrages. Ce parfum particulier est le castoréum, une sécrétion résineuse que l’animal utilise également pour graisser son pelage.

 

•    La hutte d’un castor ressemble à un gros tas de branches, de brindilles et de boue, installée comme une île dans l’eau ou sur la rive. À l’intérieur, il y a un enchevêtrement de couloirs et d’étages qui nent au nid.

 

•    Vous voyez un museau qui passe de l’eau ? Les yeux, les oreilles et les narines du castor sont alignés : pratique pour regarder, sentir et entendre tout en nageant, sans être remarqué.



Bon à savoir

•    Les castors construisent des barrages dans les rivières et les ruisseaux pour faire monter le niveau de l’eau. De cette façon, l’entrée de leur hutte est submergée, pour davantage de sécurité.

 

•    Lorsqu’ils plongent sous l’eau, leurs oreilles et leur nez sont fermés par des valves. Cela empêche l’eau d’y entrer lorsqu’ils rongent un tronc d’arbre.

 

•    Le cæcum du castor contient des bactéries spécifiques qui l’aident à digérer les énormes quantités d’écorce et de brindilles qu’il ingurgite chaque jour.

 

•    Avec sa queue plate, le castor frappe la surface de l’eau pour avertir ses congénères et chasser les intrus.

 

•    La plus grande hutte de castors au monde se trouve dans le parc national canadien Wood Buffalo et mesure environ 800 mètres de long ? Elle est même visible de l’espace !


De plus en plus d’animaux sauvages qui avaient disparu de nos contrées sont de retour : pensez au castor, au loup et au lynx. C’est grâce au rewilding, au retour à la vie sauvage, que la faune sauvage se réinstalle en Europe.


Reconnaissance des hiboux

Si vous pensez que les hiboux chassent uniquement la nuit, vous risquez de passer à côté de belles occasions ! Saviez-vous que la couleur de leurs yeux vous indique quand ils préfèrent voler ? Les endroits où l’on peut repérer les espèces les plus communes sont également très divers. Lequel préférez-vous ?


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© Natuurpunt 

La chouette effraie

•    Apparence : blanche, tête en forme de cœur, yeux noirs

 

•    Biorythme : chasse uniquement la nuit

 

•    Cri : un cri fort et strident, éraillé ou chuinté

 

•    Habitat : tours (clochers) et vieilles granges, champs et prés

 

•    Autre détail : la chouette effraie n’aime pas la neige ni le gel

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© Natuurpunt 

La chouette chevêche

•    Apparence : marron moucheté de blanc, sourcils blancs et yeux jaune vif

 

•    Biorythme : apprécie le vol en plein jour

 

•    Cri : un « wiou-wiou » strident et chuintant

 

•    Habitat : petites granges ou prairies avec beaucoup de poteaux ou de saules têtards

 

•    Autre détail : la chouette chevêche est la plus petite chouette de nos régions

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© Natuurpunt 

La chouette hulotte

•    Apparence : brune, tête ronde et yeux noirs

 

•    Biorythme : véritable oiseau nocturne

 

•    Cri : « hou » prolongé, avec de temps à autre un « hou hou hou » vibrant

 

•    Habitat : bois de feuillus et mixtes et parcs urbains

 

•    Autre détail : un couple de chouettes hulottes n’abandonne jamais son lieu de reproduction

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© Natuurpunt 

Le grand-duc

•    Apparence : tête jaune-brun avec aigrettes et yeux orange

 

•    Biorythme : préfère le crépuscule

 

•    Cri : « hou-hou » typique

 

•    Habitat : rochers, bois et plaines

 

•    Autre détail : le grand-duc est l’un des plus grands hiboux au monde

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© Natuurpunt 

Le hibou moyen-duc

•    Apparence : tête gris-brun avec aigrettes proéminentes et yeux orange vif

 

•    Biorythme : chasse principalement au crépuscule

 

•    Cri : un « hou » très doux

 

•    Habitat : bois de saules, forêts de conifères et espaces ouverts

 

•    Autre détail : oiseau très discret que l’on voit et entend à peine


Conseil

Vous voulez apprendre à reconnaître d’autres oiseaux indigènes ? Grâce à ces conseils pratiques et photos, vous pouvez facilement repérer les oiseaux forestiers les plus communs dans nos régions.


La migration des grues

Un vol de grues vous évoque peut-être spontanément des contrées asiatiques lointaines, mais vous pouvez aussi observer ces élégants oiseaux en Europe. En automne, les grues quittent en masse leur résidence d’été dans le Grand Nord et survolent nos gions pour passer l’hiver dans des contrées plus chaudes. Vous ne voulez pas manquer la migration des grues ? Restez sur vos gardes, car en quelques jours le spectacle est terminé !

 

Bon à savoir

 

•    De fin octobre à début novembre, vous pouvez observer la migration des grues par milliers à l'est de la Belgique, au Luxembourg et à travers la France. Elles s’arrêtent ci et là pour reprendre leur souffle, car elles parcourent au total plus de 4 000 km !

 

•    Les grues que vous apercevez chez nous suivent chaque année le même itinéraire de migration ? Du nord de l’Allemagne (Rügen et Diepholz) au lac du Derl’est de Paris) et de là au sud de la France (Arjuzanx) et plus loin en Espagne (Extremadura).

 

•    Les grues sont immédiatement reconnaissables à leur plumage bleu-gris, leur silhouette élancée, leur long cou tendu et leurs pattes d'échassier. Comme les oies, elles volent en V et émettent un cri bruyant de trompettes lorsqu'elles survolent la gion.

 

 

CONSEIL : vous voulez observer les grues pendant l’une de leurs pauses ? Partez à la recherche de zones complètement entourées d’eau le long de leur parcours. Elles pourront en effet s’y reposer en toute curité sans craindre une attaque de renard ou de tout autre prédateur.



Comment choisir les meilleures jumelles ?

De bonnes jumelles sont évidemment indispensables. Voici ce dont il faut tenir compte lors de votre choix. Grâce à nos conseils, vous trouverez le modèle idéal.

Voici comment choisir les jumelles idéales

La cueillette sauvage pour les nuls

Les mauvaises herbes, un fléau ? Détrompez-vous ! En vous adonnant régulièrement à la cueillette sauvage, vous vous rapprocherez vraiment de la nature. Et si vous savez où chercher, vous trouverez, en pleine campagne, tous les ingrédients pour un plat 5 étoiles. Par où commencer ?

Ou ?

La plupart des variétés de plantes comestibles se trouvent à la convergence des bois et des landes ou en bordure de chemin, sur les accotements et le long des haies.

Quoi ?

Commencez par des espèces faciles à trouver et reconnaissables : 

 

•    Trèfle des près : utilisez les tales sucrés pour agrémenter une salade ou corer votre boisson ou sucez-en simplement le nectar sucré.

 

•    Lamier blanc : les fleurs blanches se mangent telles quelles, tandis que la plante est idéale pour les soupes ou les salades. Contrairement à l’ortie, le lamier peut être cueilli sans risque d’irritation.

 

•    Plantain lancéolé : les jeunes feuilles sont délicieuses dans un pot-au-feu ou une omelette, mais vous pouvez aussi les manger crues. Vous souffrez de toux sèche ? Faites une infusion de plantain !

 

•    Égopode podagraire : facile à reconnaître grâce à ses sept folioles, cette plante peut être utilisée dans une soupe ou préparée comme des épinards. Elle pousse même parfois dans les jardins !

Comment ?

Ne goûtez jamais une plante si vous n’avez pas la certitude qu’elle est comestible.

Emportez un guide de cueillette détaillé. Vous pourrez ainsi toujours vous assurer que les plantes cueillies ne sont pas toxiques.



Sur les routes du vin

Vous voulez allier l’utile (activité sportive) à l’agréable (pause culinaire) ? Au cours de ces randonnées à pied ou à vélo, vous pourrez admirer les plus beaux endroits naturels puis profiter d’une agréable dégustation de vin dans un château local ou siroter un rosé bien frais en terrasse. Santé !


Boucle de rêve – sentier vin et nature

Le petit village vignoble d’Ahn accueille un bel itinéraire pour en découvrir davantage sur l’industrie viticole de la région de la Moselle. Des falaises escarpées aux vignobles de la vallée, en passant par des forêts est une réserve naturelle : impossible de s’ennuyer devant tant de variété !

Promenade onirique dans les vignes

•    Distance : 9,03 km

 

•    Départ : centre culture d’Ahn


La route des vins de Bourgogne de Beaune à Santenay

Une promenade à vélo le long de petites routes et de villages pittoresques où les vignes s’étendent à perte de vue, depuis le pied de l’église. Le long du chemin, vous pourrez voir les vendangeurs et les viticulteurs au travail et faire une pause autour d’un verre de pinot noir ou de chardonnay dans l’un des cafés ou restaurants typiques.

Découvrir la route des vins de Bourgogne de Beaune à Santenay

•    Distance : 22 km

 

•    Départ : Beaune


ViaRhôna dans la région du Rhône, en France

Les amateurs de vin ambitieux s’aventureront sans crainte sur ce chemin de grande randonnée qui relie le lac Léman aux plages de la Méditerranée en passant par les vignobles des Côtes-du-rhône. Ouverte en 2015, la ViaRhôna est en grande partie plate ou légèrement pentue, ce qui la rend idéale pour une balade relaxante à vélo, quel que soit votre niveau.

Découvrir ViaRhôna dans la région du Rhône, en France

•    Distance : 815 km

 

•    Départ : Lac Léman


© Jean-Luc - © Olivier Legardien 


Camping sauvage

Le camping sauvage est officiellement interdit en France, mais le bivouac, c’est-à-dire planter sa tente pour une seule nuit, est généralement autorisé, à condition d’arriver après 19 heures et de partir avant 9 heures. Restez toutefois hors de vue et installez-vous dans une zoneaucun camping officiel n’est disponible. Votre lieu de bivouac devra se situer au moins à une heure de marche de la route.

 

Quelques gles tacites pour les adeptes du camping sauvage :

 

•    Demandez toujours l’autorisation au propriétaire avant de nétrer sur un terrain privé.

 

•    Ne faites du feu qu’après avoir correctement limité la zone et éteignez-le soigneusement avant d’aller dormir. Dans ce cas également, demandez d’abord la permission si vous campez sur une propriété privée.

 

•    Grosse commission ? Creusez un trou dans le sol et recouvrez-le ensuite de terre. Enterrez de préférence aussi le papier toilette ou, mieux encore, brûlez-le.

 

•    Pendant votre jour, respectez le calme, l’environnement et les autres campeurs. N’abandonnez pas de chets et ne laissez aucune autre trace de votre passage dans la nature.

CONSEIL : en France, vous pouvez planter votre tente pour une nuit dans de nombreux parcs nationaux et régionaux. Nos préférés ? Le Parc national de la Vanoise (quelques refuges à proximité),le Parc national des Cévennes (à max. 50 m du GR) et le Parc naturel régional du Vercors (entre 17 et 19 heures).



À vélo sur les voies lentes

Vous souhaitez explorer votre propre région à vélo ? Empruntez ces chemins séculaires qui vous emmèneront au cœur de la nature et au fil de l’eau et vous permettront de profiter du calme et de l’insouciance. Au Luxembourg et en France, ces chemins font souvent partie du vaste réseau de « Voies Vertes ».


Balade à vélo le long de chemins de halage

•    À l’origine, il s’agissait d’un chemin longeant un canal ou une rivière qui permettait de haler les bateaux en cas de vent fort ou pour remonter le courant.

 

•    Aujourd’hui, les chemins de halage sont principalement utilisés comme voies de service pour l’entretien des voies navigables, berges et ponts.

 

•    Ils font souvent partie de la voie publique et sont servés aux cyclistes, joggeurs, marcheurs et patineurs. La vitesse y est limitée à 30 km/h.



Balade à vélo le long de lignes ferroviaires

•    Avec l’essor de l’automobile au XXe siècle, de plus en plus de lignes ferroviaires régionales sont tombées en désuétude. Ces voies traversent souvent des paysages pittoresques et une nature sauvage et vous nent à des gares désaffectées, châteaux et petites églises.

 

•    Les rails et billes de chemin de fer ont fait place à l’asphalte, mais le long du parcours, on trouve souvent des vestiges du passé : vieilles maisons de garde-barrières, mâts de signalisation, barrières et wagons.

 

•    Les anciennes lignes de chemin de fer ne connaissent pas de fortes déclivités, suivent un parcours isolé et ne traversent que sporadiquement des routes pour automobiles. Des itinéraires qui raviront les cyclistes récréatifs !



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